Un journaliste de Canal+ frappé par les CRS (VIDEO)
Un journaliste de Canal+ frappé par les CRS (VIDEO)
Hier soir à Paris, lors de la manifestation nationale, les CRS ont violemment frappé un reporter de Canal+ avec leurs matraques.
La scène s'est déroulée hier soir place de la Bastille à Paris, lors de la dispersion de la manifestation anti-réforme des retraites. Les CRS s'en sont pris à des manifestants et à un journaliste. Thierry Vincent, journaliste de la cellule investigation de Canal+, a été matraqué par les policiers. Il était sur place à titre personnel, et non dans le cadre d'un reportage pour la chaîne cryptée. La vidéo de ce grave incident a été tournée par un journaliste de l'agence Moas Presse, Hugo Hayat, qui l'a mise en ligne sur Dailymotion.
On y découvre le reporter face à un escadron de CRS, brandissant sa carte de presse aux forces de l'ordre sur le point de charger, assurant qu'il s'est déjà fait matraqué quelques instants avant : "On n'a rien jeté. Si vous nous demandez de reculer, on recule, mais je n'ai aucune raison de me faire taper par une matraque. On est polis, monsieur. On ne vous a pas manqué de respect". Et les CRS de le frapper violemment aux genoux.
"Je suis souvent allé dans des manifs violentes dans le cadre de mon métier, mais je n'avais jamais vécu ça. D'habitude, les CRS nous laissent passer, au pire ils nous demandent de nous mettre sur le bord. Je pensais que la carte de presse était censée protéger les journalistes.... Car je répète, je n'étais pas du côté de ces manifestants, je n'en faisais pas partie", a confié Thierry Vincent au Post.fr. Il a précisé à nos confrères qu'il n'a pas été blessé, et qu'il a "juste un peu mal au genou".
Regardez la scène :
On y découvre le reporter face à un escadron de CRS, brandissant sa carte de presse aux forces de l'ordre sur le point de charger, assurant qu'il s'est déjà fait matraqué quelques instants avant : "On n'a rien jeté. Si vous nous demandez de reculer, on recule, mais je n'ai aucune raison de me faire taper par une matraque. On est polis, monsieur. On ne vous a pas manqué de respect". Et les CRS de le frapper violemment aux genoux.
"Je suis souvent allé dans des manifs violentes dans le cadre de mon métier, mais je n'avais jamais vécu ça. D'habitude, les CRS nous laissent passer, au pire ils nous demandent de nous mettre sur le bord. Je pensais que la carte de presse était censée protéger les journalistes.... Car je répète, je n'étais pas du côté de ces manifestants, je n'en faisais pas partie", a confié Thierry Vincent au Post.fr. Il a précisé à nos confrères qu'il n'a pas été blessé, et qu'il a "juste un peu mal au genou".
Regardez la scène :
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