Juanita Solis
Ah... Juanita... Juanita Solis est vraiment l'une des raisons qui nous ont fait aimer la saison 5 de Desperate Housewives. Après le bond de cinq ans dans le temps, on redoutait légèrement de découvrir les enfants de Gabrielle et Carlos. C'est donc avec soulagement que l'on a découvert que les filles étaient aussi irrévérencieuses et politiquement incorrectes que leurs parents. Pour autant, l'une est plus forte que l'autre, sans comparaison. Celia semble avoir disparu de Wisteria Lane sans que personne ne s'en soit rendu compte - même pas ses parents - alors que Juanita, elle, a eu l'occasion de s'illustrer à de multiples reprises.
Capable de sortir des expressions ahurissantes, de ronchonner pour avoir ce qu'elle désire, la fille aînée de Gaby et son adorable minois rondouillard, sont vraiment irrésistibles. Bizarrement, on trouve ça très drôle que Juanita malmène MJ et se moque de lui comme la vraie et unique membre du "gang" de Wisteria Lane (et ça donne lieu à une magnifique bagarre entre Gaby et Susan). On l'aime bien aussi parce qu'elle dit tout ce qu'elle pense (surtout à sa mère), qu'elle aime manger (oui, cela devient rare dans certaines séries), qu'elle dit des gros mots (devant des centaines de personnes), mais aussi parce qu'une petite partie d'elle-même voudrait être comme sa maman. Et ça forcément, on ne pouvait pas y couper. Au final, Juanita n'a pas vraiment de quoi s'en faire, car au bout du compte, elle est exactement comme Gaby. Lorsque ses parents tentent de lui faire intégrer une prestigieuse école en séduisant le principal avec leur méthode habituelle, Juanita paraît très étonnée lorsque le principal évoque la diversité et le fait qu'il y a un moment qu'ils n'ont pas eu une petite mexicaine dans leurs rangs, donnant lieu à une réplique tordante : "Ah bon, je suis mexicaine ? (...) Vraiment ? Alors, on est comme ces gens qui vendent des oranges au bord de la route". Juanita, merci d'être née durant ce laps de temps ! Par contre, qu'as-tu fait de ta petite soeur ?
Juanita "prend" son bain :
Comme maman :
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